Critique : Cowboys et Envahisseurs

Publié le par culturophile

Des Cowboys. Des Aliens. Daniel "James Bond" Craig. Olivia Wilde. Le réalisateur d'Iron Man. il y avait définitivement les ingrédients pour faire de Cowboys et Envahisseurs un bon blockbusters bien décalé. Mais Jon Favreau n'avait pas l'air décidé à aller dans ce sens-là.

 

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Jake Lonergan se réveille en plein milieu du désert. Problème : il ne sait pas qu'il s'appelle Jake Lonergan; Et tout le reste d'ailleurs. Et il a un bracelet mystérieux au bras. Il découvrira qu'il est un bandit et qu'un certain colonel Dolarhyde en a après lui. Ce qui n'a que peu d'importance puisque de mystérieux objet volants non identifiés attaque la ville. On pouvant attendre du mélange du western et du film d'extraterrestres, un vrai décalage et une certaine folie. Le sujet appelait un tel traitement. Mais Jon Favreau reste très sage. Il respecte trop religieusement les codes des deux genres sans arriver à faire vraiment un film original. Les évènements sont plutôt prévisibles tout comme les personnages. La surprise n'est donc pas de mise alors que c'est ce que l'on attendait d'un tel film. Les scènes d'actions ne sont pas ratées pour autant. On retrouve le souffle des westerns. Même si le film manque de l'ampleur qu'un film d'invasion aurait réclamé. On gardera surtout en mémoire une scène se passant dans un bateau a vapeur échoué au milieu du désert. Une scène qui est malheureusement sous exploitée.

 

Pour le reste, les acteurs font avec ce qu'ils ont à faire. Pas grand chose. Même si Daniel Craig est convaincant en cowboy taciturne. Cela fait plaisir de revoir Harrion Ford mais il est trop en cabotinage version "pas content" pour que ce soit son rôle le plus marquant. Et Jon Favreau ne sait pas filmer Olivia Wilde qui livre une interprétation sans plus. On regrette d'ailleurs de voir Sam Rockwell en sous-fifre barman trouillard. il mérite tellement mieux. Bref, un film qui aurait pu être définitivement fun n'est qu'un divertissement pas déplaisant mais prévisible.

 

Eric Provot

 

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Publié dans Cinema

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